• Une délégation du SNSPP 40  a été reçue par le Préfet et son Directeur de Cabinet, le 29 décembre…

    Celle-ci était composée de Frédéric Gardin du CS Côte Sud, Philippe Bastiat du CS Labouheyre, Bernard Causit, PATS et président GNSPV, Patrick LABEYRIE, CTA-CODIS et président de l’UD SP 40, Jean-Yves Perez, Chef du Groupement Marsan et votre serviteur, MUCCI Dominique, CSP Dax…

    Le DDSIS n’était pas présent, ni représenté…

    Les dossiers suivants ont été abordés et une écoute franche et cordiale semble de mise…

     

    Une présentation du SNSPP et son implication dans l’ensemble des dossiers de Sécurité Civile a été faite, tant au niveau national que local et nos hôtes ont donc pu constater l’impact de notre section, avec en son bureau, les responsables de l’UD40 SP et du GNSPV 40, avec de plus le tiers des effectifs du SDIS 40 comme adhérents…

     

    Notre première sollicitation a concerné, au vu de notre représentativité, l’impérieuse demande de participer dès le début à la rédaction du Règlement Opérationnel, avec pour rappel, le SDACR, paraphé par le responsable opérationnel cette année, mais pour lequel, nous n’avions en rien été consulté, avant une présentation commune dans l’amphithéâtre !!!

    Les moyens dévolus aux secours de la population landaise seront définis par ce document opposable aux tiers pour une décennie et il est donc hors de question que les responsables du secours et les acteurs que nous sommes, soient à nouveaux écartés, alors que l’évolution démographique et économique des Landes, une des premières en France, nécessite l’évolution concomitante des moyens de secours…

     

    Soyons vigilants afin de ne jamais permettre de revivre le passé, où DFCI et SDIS, ont été à la ramasse et vivaient avec 50 ans de retard, car les politiques avaient déjà zappé les responsabilités qui sont les leurs et nous n’aurons pas toujours un PCASDIS capable d’en effacer les affres en 10/12 ans, en mettant en place un plan pluriannuel d’investissement remarquable, force est de le reconnaître et tels ont été nos propos…

    Pour info, le Préfet a rappelé que l’essor démographique était évident sur le nord ouest du département, à contrario de l’économie certes, centrée elle sur le sud ouest et par conséquence, il lui semblait « impensable de transférer des personnels SPP du nord pour les placer au Sud 

    (On dirait que les propos et écrits de votre serviteur ont retenus une attention particulière…),

     

    La problématique des effectifs journaliers de Dax a bien évidemment été évoqué avec pour exemple les statistiques 2002, avec 2500 interventions environ et celles de 2009 où les 4100 vont être atteintes, mais avec toujours le même nombre de SP casernés et en plus, la difficile, voir impossible disponibilité des SPV le jour…

    Autre chiffre, environ 850 sorties en 2009, du VSAV 2, soit quasiment 850 heures pendant lesquelles, s’il y avait un départ « incendie », à plus que 2 ou 3 SP, la catastrophe serait inévitable !!!

     

    Le souci majeur des férias a aussi été évoqué, même si le corps préfectoral s’est déjà saisi du dossier…

     

     

     

    Bien évidemment, vos représentants ont précisé que si cela devait arriver et le calcul des probabilités nous en rapproche chaque minute, la quête du « lampiste », trop bien connue en pareille circonstance ailleurs en France, mais quand il y a d’autres moyens, ne sera en rien acceptée, ici dans les Landes…

     

    Le cas du CS de St Vincent de Tyrosse a été aussi évoqué, comme précité et il a été pris en exemple pour notifier le besoin impérieux d’ouverture de postes d’adjudants supplémentaires, notamment pour asseoir le premier échelon de la chaîne de commandement sur une base de formation pérenne car il y carence et le SNSPP a aussitôt réclamé l’intervention du préfet, responsable opérationnel, pour qu’il appuie notre requête de création de 8 postes supplémentaires d’adjudants, (opérationnels et non pas pour le fun comme réclamé par d’autres organisations syndicales), comme d’ailleurs  évoqué par nos représentants en CAP et ce pour faire face à la carence de ces cadres et éviter de donner des responsabilités à nos collègues sergent/chefs qui font fonction sans les formations ad - hoc, dans les CIS à fortes sollicitations et au fort taux de formateur…

     

    Un bilan du risque feux de forêt a été fait et le SNSPP a d’ores et déjà réclamé à notre ministre de tutelle, la présence des moyens aériens dès le prochain printemps ; car, au constat des chablis encore en place, ils sont les seuls garants de la sécurité des soldats du feu oeuvrant au sol et pourront nous aider à protéger les biens et les populations ; bien évidemment, les anciens que nous sommes n’ont pas hésité à rappeler les feux importants auxquels a été confronté notre massif forestier…

     

    Ce risque particulier, auquel les sapeurs pompiers des Landes répondent en même temps que le risque courant et tous les autres risques définis par la SDACR, posera tôt ou tard un soucis important, là aussi les calculs de probabilités ci-dessus évoqués le confortent…

    A ce titre, le SNSPP a réclamé des formations spécialisées supplémentaires, notamment pour nos collègues SPV, tels que FDF1, FDF2 et FDF3, ainsi que des sessions supplémentaires pour des sous-officiers et adjudants, car la carence de l’encadrement des interventions nocturnes en rappelle l’obligation réglementaire à nos tutelles…

    Alors oui, le SNSPP a appelé au renforcement des emplois saisonniers, mais a précisé que ce risque majeur local nécessitait des gens aptes à le combattre et il conviendra donc de réserver et limiter ceux-ci au risque courant, s’il n’y a pas formation préalable…

     

    Le cas de la Haute - Lande et les soucis liés à sa désertification a été traité. Là aussi des exemples ont été pris et ont par ailleurs retenu toute l’attention de nos hôtes…

    (Pour rappel, la présence des SPP avant 2002 et le trop  fameux passage aux 35 heures ; nos interrogations sur le cas où en période de risque FDF, les CIS seront engagés et qu’en même temps, un départ de feu se  déclare et pourquoi pas,  au hasard, à la maison de retraite de Luxey… Où tient pourquoi pas pour exemple le dernier Plan Rouge sur la RN10, qui au lieu d’être déclencher de nuit, se faisait en plein jour, là où circulent des milliers de véhicule et poids lourds et pour nous, par contre, plus personne pour mettre dans les VSAV, car tout le monde parti sur le feu de foret…(Pure invention ou  très fortes probabilités ???)

     

    Le SNSPP  a aussi évoqué le principe qu’il fallait être en mesure de s’adapter au cas par cas et pourquoi pas remettre des cadres opérationnels, de niveau adjudant, en garde de 24h pour assumer la responsabilité des interventions, là où des carences sont flagrantes…

    Il nous faut juste rappeler que si à ce jour, mais l’évolution de notre société fait que cela ne perdurera pas, il n’y a pas obligation de résultats, mais il y a par contre obligation de moyens !!! Et là, on est loin du compte, et vraiment loin !!!Votre serviteur n’a pas hésité à rappeler à Mr le Préfet, ses responsabilités et bien évidemment celles de nos maires, qui l’oublient bien trop vite !!!

     

    Le SNSPP a bien sûr aussi évoqué l’explosion de nos interventions secours à personne en corrélation avec le vieillissement de la population et l’aspect démographique, tout comme le risque touristique, mais a surtout pointé du doigt le délicat soucis de la permanence des soins et votre serviteur n’a pas hésité à rappeler nos interventions médiatiques sur ce sujet et notre attachement à ce que comme promis par son prédécesseur, nous puissions participer aux débats en temps que premier acteur !!!

     

    Le sauvetage côtier a bien évidemment été repris, en rappelant notamment l’historique.  Le SNSPP a rappelé que déjà l’an passé, le Préfet PERRET, Directeur de la Sécurité Civile, avait été sollicité lors de sa venue à notre Comité de Seignosse et l’actualité du moment avec la baisse récurrente des moyens de l’état et des CRS affectés sur nos plages. De même, nous tenons à rappeler que la saison ici démarre dès Pâques et qu’il n’est pas rare de voir des gens à l’eau et constater l’impossibilité qui nous est faite pour leur   porter secours…

    (Le SNSPP  a relancé l’idée pas forcément saugrenue du panneautage à l’entrée de notre beau département, pour expliquer qu’on est prêt à prendre le pécule des touristes pour le bien être des finances des stations balnéaires, pais que par contre, on leur conseille les baignades au nord ou au sud,  dans le 33 ou 64, cardans ces départements, les maires peuvent s’appuyer sur le SDIS  pour porter secours à ces quidams malchanceux …)

     

    Le SNSPP a aussi évoqué la passerelle qui se met en place dans la fonction publique et les risques encourus de voir débarquer moult anciens militaires dans nos rangs professionnels, mettant ainsi à mal les jeunes SPV titulaires du concours et les quotas d’encadrement qui feront que ceux-ci passeront devant pas mal de collègues…Bien évidemment, nous avons rappelé que ce n’était pas le cas dans les Landes, grâce à nos PCASDIS et DDSIS ; mais qu’il nous fallait être vigilant…

    Idem pour la passerelle SPV fonctionnaires territoriaux et les SDIS, car nombreux d’entres eux ont déjà passé le pas et mettent à mal les vocations de notre jeunesse pleine de passion pour notre uniforme…

     

    Le SNSPP a ensuite évoqué le travail considérable et obscur de nos collègues PATS, totalement à part dans la territoriale et sans lesquels, les secours landais n’auraient pas atteint le niveau actuel…

     

    A ce titre, il a été demandé au représentant de l’Etat d’intercéder, comme nous le faisons au niveau DSC, pour que ceux-ci bénéficient d’une formation de base dès l’embauche, car leur base de métier n’est en rien comparable, qu’il s’agisse de la filière technique ou administrative…

     

    Nous avons évoqué et plébiscité PRODALIS, exemplaire et unique en Europe, le CTA/CODIS et ANTARES…Mais cela ne pouvait se faire sans réclamer une astreinte annuelle digne de ce nom pour nous permettre de travailler pérrennement, car force est de constater qu’aujourd’hui « c’est trop souvent à la grâce non pas de Dieu, mais au bon vouloir des collègues techniciens qui répondent ou ne répondent plus présent …

    Idem pour l’astreinte mécanique, où celle-ci n’est assurée que durant l’été pour couvrir le risque feux de forêt…

    (Il est simple pour nous de rappeler que celui-ci ne représente que 4% de nos interventions, juste histoire de reprendre les propos de nos tutelles quand cela les arrange et de rappeler aussi que le gros de l’investissement matériel, s’est surtout fait sur les VSAV, Fourgons incendie et échelles et que ces engins sont destinés à sauver des vies ; les autres des pins, dont malheureusement une grande partie est déjà au sol…De plus , il n’est nullement acquis que mettre en place ces astreintes pour permettre d’apporter une réponse immédiate aux besoins opérationnels soit onéreux…)

     

    Le SNSPP a précisé que nous souffrions d’un grand retard dans la cartographie urbaine…

    Certains secteurs en  sont pourvus, mais paradoxe, ce n’est pas les plus denses : qui on sont pourvus …

    Là aussi c’est « le côté  Mac Gyver » des pompiers qui compense les failles du système, en récupérant de ci delà, des cartes dans les offices du tourisme et mairies, utilisant rouleaux de scotch et gommettes, comme à la maternelle pour repérer les hydrants…

    De plus, force est de constater le non remplacement de nos collègues malheureusement disparus qui faisaient un boulot considérable…

    Alors là aussi, culte du paradoxe, à la pointe du progrès exemplaire avec PRODALIS, pour les feux de forêt ; mais certes à la ramasse pour le risque urbain, où il y a sensiblement le plus de vies à sauver et de biens à protéger…

     

    Le SNSPP a bien évidemment évoqué la mobilité « es SDIS des Landes »,qui arrive au bout du système, mettant à mal, le moral des troupes, qu’elles soient issues de la base ou de l’encadrement…

    En effet, le jour de la signature du traité de Copenhague, le PCASDIS 40 signait lui l’arrêté de nomination de certains officiers, qui se voient ainsi ravis de faire des kilomètres en pagaille, rejoignant sur les routes ceux qui les y avaient précédés, qu’ils soient sapeurs, caporaux ou sous-officiers…Et tant pis pour l’écologie, le développement durable et l’usure des hommes et véhicules et coups de canifs dans les budgets carburants et matériels roulants…

    Juste pour le fun, il nous faut aussi dénoncer la mobilité qui se doit au sacro saint titre de l’équité, pour nos plus  jeunes collègues, plein d’entrain et capacités, c'est-à-dire nos futurs cadres et à qui on explique qu’ils ne pourront pas accéder au grade supérieur parce que plus personne ne peut bouger…

    Alors peut-être que décontenancés, ceux-ci quitteront le département pour aller voir ailleurs et votre serviteur n’a pas manqué l’occasion de dire combien cette situation était un constat d’échec

     

    Quelque chose ne tourne plus forcément rond dans notre monde nous semble-t-il !!!

     

    Pour conclure, le SNSPP se devait d’évoquer les procédures au tribunal administratif en cours pour les gardes de 12 heures décomptées10 et bien évidemment, nous n’avons pu nous empêcher de remercier le corps préfectoral précédant qui, sans doute sous la contrainte des service « compétents » du SDIS des Landes ; avait, via le Service du Contrôle et Légalité de l’Etat, validé l’arrêté « présidentiel du 18 décembre 2001», instaurant cette ineptie qui risque de coûter cher au contribuable landais dans les mois à venir…

     

     

     

     


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  • Les membres du Syndicat National des Sapeurs Pompiers Professionels
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    Sachant que la qualité d’un blog dépend à plus de 40% de la qualité du contenu, le bureau compte donc, sur la participation de tous et toutes, pour le supporter et l’animer afin de le pérenniser."

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